Avoir une poitrine anormalement développée est source de complexe chez les hommes. Cela peut être causé :
Quelle qu’en soit la cause, une hypertrophie mammaire peut engendrer un mal-être et un complexe chez l’homme. Dans de rares cas, elle peut engendrer une douleur modérée ou une sensation d’inconfort.
Le traitement de la gynécomastie par la chirurgie est donc de plus en plus courant pour obtenir un résultat radical.
L’intervention varie en fonction du type de gynécomastie à traiter.
En cas de gynécomastie due à un excès graisseux, une liposuccion, qui aspire la graisse via de fines canules en mousse, est pratiquée. Cela ne nécessite pas d’incisions trop invasives, mais plutôt de minimes incisions d’environ 4 mm tout au plus.
La gynécomastie consiste à pratiquer une incision courte, discrète et semi-circulaire, située autour de la moitié inférieure de chaque aréole. La glande en excès est alors retirée tout en laissant une couche de 8 à 10 mm pour conserver une bonne vitalité vasculo-mamelonnaire.
Dans le cas d’un excès de peau trop important, les incisions peuvent être horizontales et plus ou moins longues.
Le chirurgien associe alors les deux techniques en retirant à la fois l’excès graisseux et l’excès cutané.
À la fin de la cure de gynécomastie, les incisions sont suturées et un drain peut être placé afin que le sang ou les sécrétions qui peuvent se collecter, soient éliminés.
La cure de gynécomastie chez l’homme se déroule généralement sous anesthésie générale.
Deux types de cicatrices sont possibles selon le degré de gynécomastie :
Dans les trois cas, la cicatrisation des petits orifices réalisés dans le cadre de la lipoaspiration comprise, les cicatrices mettent entre 6 à 12 mois pour mûrir. Entre-temps, elles vont commencer par être toute rouges et enflées au cours des trois premiers mois pour ensuite rosir et désenfler petit à petit. Au bout d’environ un an, elles auront adoptées la couleur naturelle de la peau du patient et paraîtront moins marquées.
Dans certains cas, la cicatrisation évolue mal pour donner naissance à des cicatrices hypertrophiées dites chéloïdes. Un traitement spécifique permettra de les traiter.
L’opération de gynécomastie dure entre 1h à 1h30 environ. Une hospitalisation d’une journée (hospitalisation ambulatoire) est donc suffisante.
Toutefois, dans certains cas, une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin, ou parfois la veille dans l’après-midi, et la sortie est autorisée dès le lendemain.
Il faut prévoir un arrêt de travail de 5 à 10 jours.
Les suites opératoires d’une chirurgie esthétique de gynécomastie sont généralement simples et peu douloureuses.
Après l’intervention, le chirurgien applique un bandage au niveau de la poitrine. Ce dernier sera retiré le lendemain pour être remplacé par un pansement plus léger.
Un traitement antibiotique et antidouleur est prescrit systématiquement pour une semaine.
Les fils sont le plus souvent résorbables et ne sont donc pas à retirer.
Une douleur modérée peut-être présente, mais elle est calmée par des antalgiques.
Dans le cas d’une simple lipoaspiration pour le traitement d’une gynécomastie graisseuse, la douleur s’apparente à de simples courbatures. Le patient reste donc libre de prendre des antalgiques ou non.
Les œdèmes (gonflement) et les ecchymoses (bleus) qui apparaissent au niveau de la zone traitée disparaissent au bout d’environ deux semaines après la cure de gynécomastie.
Le résultat d’une gynécomastie se voit immédiatement après l’intervention. Cependant, le résultat définitif est généralement appréciable après deux à trois mois après l’opération. C’est le délai nécessaire pour que l’œdème diminue, les ecchymoses se résorbent, les fils tombent, les cicatrices soient moins visibles et la peau commence à se rétracter.
A partir du 3e mois, le résultat continue à se stabiliser pour devenir parfait et naturel au bout d’environ six mois.
La gynécomastie étant motivée par des raisons esthétiques, les résultats ne peuvent être appréciés que subjectivement. Il est donc important d'admettre que les résultats obtenus peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats espérés.
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